Historique

Armoiries

Palé d’argent et d’azur, à la bande de gueules brochante et chargée de trois croisettes d’or.

En 1919, la commune de Pailly a adopté les armes de l’ancienne famille de Grandson, avec une brisure toutefois : les coquilles ont été remplacées par des croisettes.

Au Moyen-Age en effet, le territoire de Pailly fit partie de la grande baronnie de Grandson, puis en fut détaché au profit d’une branche cadette.

L’église de Pailly, en revanche, appartient au couvent de Montheron dès 1159, ce que l’on a rappelé par les croisettes.

Historique

L’histoire du village fut liée en grande partie aux alliances de la seigneurie de Bouriod dont les maîtres résidaient dans le château se trouvant sur le monticule boisé séparant le Sauteruz et le ruisseau du château, son confluent au sud du village.

La construction du château, sur laquelle l’histoire est muette, peut remonter au XIIe siècle, époque de lustre brillant des seigneurs de Grandson, Belmont, Saint-Martin-du-Chêne, etc.

Par le jeu des alliances et des échanges, la seigneurie passa à la famille de Palézieux, puis de Blonay et en 1524 aux comtes de Gruyère jusqu’à la faillite du dernier comte Michel.

Puis de 1567 à 1796 aux De Martines de Perroy, date à laquelle les ressortissants de la terre de Pailly obtiennent leur affranchissement. Le château, inhabité depuis un certain temps, alimenta dès cette époque plusieurs chantiers friands de matériaux de construction, notamment l’église villageoise, le collège et la laiterie en 1816. A ce jour, l’endroit est classé réserve naturelle.

Un autre bâtiment mérite attention : l’église de ce lieu. En situation dominante, dans un cadre d’arbres séculaires, elle fut donnée en l’an 1159 par l’évêque aux moines de Montheron et dédiée à Saint Jean l’Evangéliste.

Pailly est le berceau de certaines  branches des familles Cruchet, Deville,  Guichard, Marion, Métraux, Péclard, Perrin,  Piot, Roulin, Tschantz et Tschanz.

Galerie